Chers congressistes,
Nous avons le plaisir de vous souhaiter la bienvenue au sein de l’Université de Poitiers, dans les locaux des UFRs de Droit et de Sciences Économiques pour le 12e Congrès Français d’Acoustique.
Nous avons placé ce congrès sous le sceau d’une enluminure qui symbolise le lieu d’histoire et de culture que représentent Poitiers et son Université, couple indissociable depuis près de 600 ans.
Accueillir des congrès nationaux et internationaux est une vocation à laquelle toute université répond toujours avec honneur et plaisir et c’est, à notre connaissance, la première fois que l’acoustique française se réunit ici pour présenter la richesse et la variété de ses activités. Véritable instantané de l’acoustique française et francophone, le CFA 2014, n’en doutons pas, sera à nouveau l’occasion de découvrir, à travers plus de 400 contributions, les avancées les plus novatrices de la discipline mais aussi l’état de l’art de recherches plus abouties, notamment via quatre conférences plénières invitées couvrant des domaines variés. Il ne fait nul doute que les conférenciers auront à cœur de nous présenter autant les aspects fondamentaux qu’appliqués de leur domaine de recherche.
Au-delà des travaux académiques, venir à un congrès c’est aussi profiter de l’esprit d’une ville et d’une région. Prosper Mérimée disait de Poitiers en 1836 qu’ « il y a peu de ville qui réunissent un plus grand nombre de monuments intéressants que Poitiers, … C’est au onzième et au douzième siècle qu’ont été construites les principales églises de Poitiers et la richesse de leur ornementation peut les faire classer parmi les plus remarquables.». Cette ville et ses merveilles s’offrent donc à vous : l’église Notre-Dame-La-Grande ou la Cathédrale Saint-Pierre et son orgue Clicquot, l’un des mieux conservé de France pour ne citer que deux exemples.
Ainsi, tout en vaquant à nos travaux d’esprit, gardons-le ouvert et courtois, et savourons ces quelques vers occitans d’un célèbre poitevin, Guillaume IX, et leur traduction[1] …
Farai chansoneta nueva,
Ans que vent ni gel ni plueva:
Ma dona m’assaya e-m prueva,
Quossi de qual guiza l’am;
E ja per plag que m’en mueva
No-m solvera de son liam.
Ferai chansonnette nouvelle
Avant qu’il vente, pleuve ou gèle
Ma dame m’éprouve, tente
De savoir combien je l’aime ;
Mais elle a beau chercher querelle,
Je ne renoncerai pas à son lien
A l’image de « cette dame », nos sciences aimées, parfois capricieuses, testent notre passion et notre attachement mais notre amour pour elles ne faillit jamais.
Bon congrès à tous
Pour le comité local d’organisation
Jean-Christophe Valière
[1] Guillaume IX, Comte de Poitiers, Duc d’aquitaine, dit le Troubadour (1071-1127), Je n’adorerai qu’elle ! (Chanson)